Yves Jégo: « La Tunisie doit tirer partie de sa transition démocratique pour accroître sont soft power »
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Yves Jégo: « La Tunisie doit tirer partie de sa transition démocratique pour accroître sont soft power »

 

Entretien avec Mr Yves Jégo vice-président de l’Assemblée Nationale Française.

Invité à Tunis à l’initiative de Groupe Université Centrale, Mr Yves Jégo vice-président de l’Assemblée Nationale Française a donné une conférence sur la montée en puissance du Soft Power.

Qu’est-ce que vous inspire la nouvelle Tunisie ?

Personnellement j’ai un lien charnel avec la Tunisie. Mon beau père est ici et puis, il y’a en Tunisie une partie de l’Histoire de la France. Je crois que la Tunisie et la France entretiennent des liens très forts.

Vous traitez dans votre conférence de Soft Power. Que recouvre ce concept ?

Le XXIème siècle s’annonce très différent. Au XXème siècle les Nations dominaient à travers leur puissance économique et la puissance de leur armée. Cela leur permettait de rejeter des situations ou de faire subir à d’autres des situations. Or, on voit apparaître du Soft Power et donc tout ce qui est ni militaire ni économique mais permet à un pays d’avoir de l’influence. Je vous donne l’exemple du Vatican, un pays reconnu par la communauté internationale n’as pas de hard power est c’est pourtant un pays d’influence. Et pourtant le pape joue une influence dans le monde.

Cette catégorie d’influence est d’autant plus intéressante des réseaux sociaux et des plateformes mondiales d’échange, de communication et de médiatisation.

On a pourtant que le power soft est menacé par l’influence tentaculaire des GAFA ? Non les GAFA sont les tuyaux. Et le soft power c’est que l’on met dans les tuyaux ! Ensuite tout dépendra de la manière avec laquelle on utilise les réseaux mondiaux. Prenez le cas de la Tunisie. C’est un pays qui possède une diaspora forte de plus un millions de personnes. C’est autant de possibilités de faire rayonner la Tunisie à l’étranger. Ils peuvent via les réseaux mettre en avant des éléments forts comme la gastronomie.

Comment on décline cela en politiques publiques ?

D’abord je pense que les gouvernants doivent entamer cette réflexion et surtout au de ce qu’on appelle le Branding Nation. Quand on évoque la Tunisie on y associe le mot Carthage qui a une force incroyable dans le monde. Il faut utiliser cette marque universelle au service de la Tunisie contemporaine. Cette réflexion doit être aussi engagée par les étudiants car ce sont eux les décideurs de demain et les amener à bien considérer toutes les vertus de du Soft Power pour faire son marketing, développer son image et attirer des investisseurs.

Comment exprimer tout cela dans un contexte de transition démocratique ? La Tunisie a était génératrice de qu’on appel le printemps arabe ce qui en soi incarne le soft power. J’espère de tous mes vœux que ce cette transition aboutisse. C’est ce qui permettra à la Tunisie de véhiculer à travers le monde une image de soft power. On peut dire que Bachar El Assad a perdu la bataille du soft power alors que la Tunisie est sur le point de la remporter. La Tunisie doit tirer partie de sa transition démocratique pour accroître sont soft power à travers le monde.

 

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